jeudi 14 février 2008

L'origine du cheval

D'où vient le cheval ? Quand est-il apparu pour la première fois sur la terre ?

Ces deux questions reviennent souvent à l'esprit des amateurs d'équidés.
Mais, en l'état actuel de nos connaissances, il est assez difficile de répondre à ces interrogations.

Au plus ancien que l'on puisse remonter, on sait que les mammifères existaient déjà sur terre depuis au moins cent millions d'années.

Au début du tertiaire, un animal de la taille d'un renard, possédant quatre doigts aux membres antérieurs et trois doigts aux membres postérieurs, peut être considéré comme l'ancêtre du cheval.
Baptisé Eohippus, cet animal est le premier maillon de toute une chaîne d'évolution qui, en quarante millions d'années, aboutit à notre cheval actuel.

A l'aube du quaternaire, alors que l'homme va bientôt faire son apparition sur terre, les caractéristiques du cheval sont établies.
La rencontre entre l'homme et le cheval peut avoir lieu !
Ensemble, ils vont traverser les âges, étroitement liés et associés à l'histoire.

Conscient des immenses services que le cheval peut lui rendre, l'homme va le préserver de l'anéantissement. Mieux ! Il aidera même à son évolution en développant et améliorant la race. Aucun autre animal, pas même le chien, n'aura autant influencé et marqué la société humaine.

On pense généralement que la domestication du cheval date du néolithique, à l'âge de la pierre polie.
Vivant en troupeau dans la Djoungarie, au pied des monts Alta, en Mongolie, le cheval de Prjewalsky est l'ancêtre vivant de tous les chevaux actuels.
Même si certains scientifiques attribuent cette paternité au tarpan de la Russie méridionale.



Vers 3500 ans avant Jésus-Christ, le cheval est vénéré comme un dieu et l'empereur de Chine s'adresse à lui régulièrement.
Les premiers chars à deux roues tirés par deux chevaux datent de la même époque, et c'est d'ailleurs aux Chinois que l'on doit l'invention de la selle, des étriers et des éperons.
D'invasion guerrière en invasion guerrière, les Chinois, puis les Perses, les Egyptiens, les Grecs et les Romains vont apporter au monde entier les nouvelles techniques pour utiliser les chevaux.


Pendant des siècles encore, le cheval va servir l'homme dans sa volonté de dominer les autres civilisations. Puis, le grondement des moteurs a sonné le glas de la suprématie du cheval et marqué la fin de son règne sur le monde des transports.
Alors à la gloire militaire a succédé celle des concours.
Le cheval qui, à travers l'histoire, a servi l'homme dans son effort vers le progrès, reste encore de nos jours le compagnon de nos loisirs. Son aventure est loin d'être terminée.

La morphologie du cheval

Les parties du cheval

La tête et les pieds

Les différentes robes

On appelle robe la couleur du cheval, définie par l'ensemble de ses poiles et de ses crins.
Les robes peuvent être simples, composées, de 2 ou 3 couleurs mélangés, de 2 couleurs par plaques.
Chaque robe comporte des nuances. Par exemple bai brun, blanc sale, noir franc, etc.

Les robes simples

Le blanc

La robe blanche véritable est relativement rare et correspond à une peau dépigmentée.
Le cheval a une peau rose et les poulains blanc naissent blancs.
Il arrive que l'on appelle blanc, un cheval gris dont le poil s'est éclairci avec l'âge jusqu'a devenir blanc.

Le noir
La véritable robe noire est assez rare aussi et est souvent confondue avec une robe bai brun foncée.
Les poils sont noirs sur une peau noir.
On distingue le noir mal teint (avec des zones plus claires) et le noir jais, aux reflets brillants.

L'alezan

La robe alezane est composée de poils fauves tirant vers le jaune sur une peau noire.
Les poils et les crins sont de la même couleurs mais peuvent avoir une tonalité différente.
Les crins peuvent être lavés (presque blancs). L'alezan peut-être doré, cuivré, brûlé.

Le café au lait

Le café au lait est d'un beau doré pâle, avec des crins lavés.
Cette robe n'est admise officiellement que pour les poneys et les chevaux importés.
Elle ne doit comporter aucun crins noirs.

Les robes composées

Le bai

Le bai est composé de poil rouges, les extrémités et les crins étant noirs.
Il existe différentes nuances de bai, du bai clair au bai brun foncé en passant par le bai cerise et le bai châtain.

L'Isabelle

l'Isabelle est composé de poil jaunes, les extrémité et les crins étant noirs.
Il peut être clair, ordinaire ou foncé.
Les chevaux isabelle ne sont pas communs dans toutes les races.

Le Souris

Un cheval gris souris possède un poil gris cendré plus ou moins foncé avec des crins et des extrémités noirs.
Dans les nuances foncées il parrait parfois uni.

Le gris

Poils noirs et blancs mélangés en proportions variables sur une peau noire.
Le gris peut être plus ou moins clair, pommelé, fer ou ardoisé.
Les chevaux gris sont foncé lorsqu'il sont jeune et on tendance à blanchir en vieillissant.

L'aubère

Poils blanc et rouge ou jaune mélangés.
L'aubère peut être clair, ordinaire ou foncé.
Dans le langage courant, lorsque la couleur d'ensemble est semblable à celle de la fleur de pêcher, on parle de robe pêchard ;
lorsque les poils rouges et blancs forment de multiples tâches, le cheval est dit mille-fleurs ou fleur de pêcher.

Le louvet

Poils rouges ou jaunes mélangés à des poils noirs qui tendent à s'éclaircirent de l'extrémité des poils à la base.
Après la tonte, le cheval semble vêtu d'une robe plus claire.
La robe louvet peut également être composée de poils rouge et noirs mélangés en touffe.

Le rouan

L'unique robe comportant 3 poils mélangés.
Poils rouges, noirs et blancs. Le rouan peut être clair, foncé ou vineux.
Souvent les poils noirs sont moins nombreux que les autres, dans la robe, et plus nombreux au niveau des extrémités et des crins.

Le pie

La robe pie est constituée de 2 robes mélangées par plaques, l'une d'elles étant toujours le blanc. Quand le blanc domine on place le mot pie en premier (pie alezan, pie noir...), dans le cas contraire on le signale en second (alezan pie...).
Il existe des robes pie avec du noir, du bai, de l'alezan et même de l'aubère, du rouan et du café au lait.

Particuliarités

Pour les robes à tonalité foncée, on utilise parfois l'adjectif zain quand la robe est totalement dépourvue de poils blancs.

Quand des poils blancs sont disséminés dans la totalité d'une robe alezane ou bai, on parle de robe rubican.

Quand des poils blancs ou des poils fauves sont disséminés respectivement dans la totalité d'une robe alezane ou d'une robe gris clair, on dit que la robe est aubérisée.

Quand des poils fauves sont disséminées dans la totalité d'une robe grise, celle-ci est qualifiée de rouannée.

Zébrures : marques horizontales noires sur les épaules et/ou les bras.

Les différentes races

Andalou

Description : Taille: à partir de 1,52 m pour les étalons et 1,50 pour les jumentsRobes : la robe blanche prédomine mais on trouve des PRE bais, bai brun,noir....

Caractère et tempérament : Fier, intelligent et même fougueux le Pur Race Espagnol (Andalou) est pourtant gentil et docile.C'est un cheval qui aime travailler et apprend rapidement.

Conformation :De conformation compacte, le Pur Race Espagnol (Andalou) est un cheval élégant et magnifique. Sa tête est longue avec de grands yeux expressifs et de petites oreilles.Le nez est arrondi.Les crins de la crinière et de la queue sont luxuriants, fournis et soyeux.Les épaules sont musclées, le dos court et la queue attachée bas.De longueur moyenne, les membres sont bien dessinés et robustes.

Anglo-arabe

Morphologie : Le profil de la tête est plutôt rectiligne voire camus. La croupe est longue et bien orientée. L'ossature générale est plutôt légère, avec des membres secs et « bien trempés ». L' Anglo-arabe est à l'origine un peu plus grand que l'Arabe, mais sa taille a eu tendance à augmenter et les sujets de 1,66 m au garrot ne sont plus rares. On rencontre toutes les robes, mais le bai, l'alezan et le gris sont les plus fréquentes. L' Anglo-arabe, en définitive, est un cheval distingué, très esthétique dans sa tête et harmonieux de corps, aux allures souples et brillantes, avec beaucoup de personnalité ce qui en fait son charme.

Aptitudes et utilisations : Son aptitude au saut et au galop, comme son élégance et sa résistance en font un cheval de compétition très apprécié, en saut d'obstacles, en dressage ou en endurance. En concours complet, son adresse naturelle fait merveille et il est reconnu dès à présent comme l'une des meilleures races du monde pour cette discipline. L'Anglo-arabe dispose également, dans le quart Sud-ouest de la France, d'un programme bien doté de courses en plat et en obstacles. Il se mesure souvent avec succès aux autres races de chevaux (Pur-sang et Selle français de type AQPS) dans les courses d'obstacles. Les qualités premières de beauté, d'harmonie, de résistance et d'adresse, son aptitude à porter le cavalier et à se déplacer avec aisance, en font un merveilleux cheval de selle, en équitation d'extérieur ou de loisir.

Appaloosa

Morphologie : Suite aux croisements effectués avec les races autorisées, les modèles peuvent varier ; mais le cheval Appaloosa a gardé de nombreux traits de ses origines : un squelette fort en os, une musculature développée, des crins peu fournis, une taille de 1m42 à 1m63 au garrot. L’encolure allongée et bien attachée porte une petite tête aux ganaches prononcées, les membres sont droits avec des canons courts. Souvent reconnu à sa robe colorée, il peut toutefois être de robe unie, la couleur n’étant qu’une des quatre caractéristiques de la race. Pour recevoir un enregistrement régulier, le cheval Appaloosa doit présenter au moins une des deux caractéristiques principales (robe colorée ou dépigmentation de la peau), associée à au moins une des deux caractéristiques secondaires (oeil cerclé de blanc ou sabots striés).

Aptitudes et utilisations :Cheval de compétition ou cheval de loisir, le cheval Appaloosa est le cheval polyvalent par excellence. De la carrière de compétition au chemin de forêt, son mental exceptionnel fait merveille : ses réelles capacités physiques et sa nature robuste, son caractère docile et sa robe colorée en font une monture unique. Le cheval Appaloosa randonne en toute sécurité ; à la ferme, il participe au travail sur le bétail et au transport des charges ; en compétition, il brille dans toutes les disciplines : équitation anglaise, équitation western, endurance, dressage, courses, attelage, etc. Cheval au grand cœur, il s’ajuste aussi bien à la conduite d’un enfant, d’un cavalier débutant ou d’un compétiteur exigeant.

Arabe

Morphologie : L' Arabe est un cheval de petite taille (1,48 à 1,56 m au garrot en moyenne) en général de robe alezane, baie ou grise. C'est un cheval à la poitrine large, au rein court, à la croupe harmonieuse, à la queue courte et attachée haut, aux membres très secs. Il porte à la tête les signes qui confirment la noblesse de sa race : front large, profil rectiligne ou concave, oreilles courtes, bien dessinées et mobiles, yeux grands, expressifs et doux, naseaux très ouverts et finement dessinés, ganaches écartées, la lèvre inférieure courte et petite. La tête, très distinguée, est portée par une encolure longue et peu épaisse, aux crins très soyeux.

Aptitudes et utilisations : Esthétique, résistant, endurant et attachant, l'Arabe est élevé en race pure par un petit nombre d'amateurs passionnés. Il est encore peu utilisé dans le domaine sportif bien qu'il fasse preuve d'aptitudes au dressage et au saut d'obstacles. Il est en revanche très recherché pour l'équitation de loisir et pour les raids d'endurance. Il dispose également, dans le Sud-ouest, d'un programme de courses de 3 et 4 ans, très développé dans notre pays (environ 45) par rapport à d'autres pays où il est essentiellement l'objet de démonstration (« shows »). L' Arabe joue un rôle primordial dans l'amélioration de nos races de chevaux, aussi bien lourds dans le passé, que de sang encore aujourd'hui. Parmi ces derniers, l'Anglo-arabe est le principal bénéficiaire de ses qualités. Les chevaux de selle et les poneys en tirent également d'immenses profits.
.
Boulonnais
Morphologie : Le Boulonnais est un cheval de trait d'une grande distinction. Le standard d'aujourd'hui, d'une taille de 1,50 m à plus de 1,70 m, fait apparaître une tête élégante, courte, au front large et plat, à l'oeil très vif d'une grande fierté, les naseaux bien ouverts, les oreilles petites et mobiles. L'encolure est souvent rouée, épaisse et musclée, la crinière double, touffue, pas très longue. Le poitrail est large, les côtes bien arrondies, les épaules parfaitement sorties, le garrot bien placé, mais souvent noyé dans la musculature. Le dos est droit, les membres forts, musclés, les articulations nettes et solides, les jarrets ouverts, les canons courts, les extrémités peu fournies en crins. La robe est grise, du très clair au pommelé foncé, plus rarement alezane.
.
Aptitudes et utilisations :Energique, actif, aux allures brillantes, le Boulonnais est un excellent cheval de traction utilitaire ou de prestige. Il est très apprécié pour l'élégance de ses attelages et participe avec succès à des courses montées et à des compétitions d'attelage. Une course d'endurance de 24 heures est maintenant organisée tous les deux ans, début septembre, de Boulogne-sur-Mer à Paris : la route du poisson.
.
Camargue
Morphologie : Le Cheval Camargue présente les caractéristiques d’un bon cheval de selle. La robe est toujours grise, bai ou rouan à la naissance. elle s’éclaircit avec l’âge et peut devenir truitée ou mouchetée. La tête est bien attachée, généralement carrée. Les ganaches sont bien marquées. Le front est plat. Le chanfrein est rectiligne, la partie nasale souvent effacée. Les oreilles sont courtes, écartées, à base large. L’oeil est à fleur de tête, du fait de l’arcade sourcilière peu saillante. La crinière est abondante, parfois double. La poitrine est profonde. L’épaule est puissante et musclée, bien orientée. L’encolure, de longueur moyenne, est harmonieuse et bien sortie. Elle est bien dirigée dès sa base, bien attachée. Le garrot doit être marqué, sans exagération. Les membres sont bien proportionnés, forts et de bonne nature. Le genou et le jarret sont larges, les articulations fortes, le cheval est bien jointé. Le pied est très sûr, solide, sa surface portante développée. Le dos, de longueur moyenne, est toujours soutenu. Le rein est plutôt court, rectiligne et large. La croupe est remplie, légèrement inclinée. La cuisse est musclée et bien descendue. La queue est basse, les crins sont fournis. La taille est comprise entre 1,35 m et 1,48 m au garrot, à l’âge adulte. Le poids peut varier de 300 à 400 kg à l’âge adulte .
.
Aptitudes et utilisations :Le Camargue est un cheval sobre, vif, agile, courageux, très endurant. Il est capable de résister aux longues abstinences comme aux intempéries, et de réaliser de longues étapes. Doué d'un instinct infaillible et le pied large et sûr, il est parfaitement adapté à son milieu subaquatique. Il est d'abord l'instrument indispensable du « gardian » pour la surveillance des troupeaux de taureaux, son frère complémentaire dans l'univers camarguais. Très maniable, il témoigne dans ce travail d'une incroyable vivacité et d'une grande agilité dans le tri des animaux destinés à la course camarguaise. Il est aussi destiné à la selle, pour l'équitation de loisir et le tourisme équestre où son caractère doux, sa taille et son endurance sont appréciés des amateurs de randonnées équestres.
.
Dartmoor
Morphologie : Taille maximum : 1,27 m au garrot. Robe : Bai brun, bai gris, alezan quelquefois rouan. Toutes les robes sont admises sauf pie. Les marques blanches sont tolérées en très petit nombre. Tête : petite, large, bien typée, trés petites oreilles, grands yeux, crinière moyenne. Corps : dos, arrière-main et croupe très musclés, membres à forte ossature, queue fournie et haut placée, allures carrées et énergiques.
.
Aptitudes et utilisations :C’est un poney d’école pour les enfants et les plus grands : Il est polyvalent, apte à l’obstacle (plusieurs champions nationaux en C.S.O. B), au dressage, à l’attelage (champion de France d’attelage à deux), au concours complet. En randonnée, il se montre vaillant et ne cède en rien au grands chevaux.
.
Lipizzan
Morphologie : Le Lipizzan est un cheval énergique et robuste, de taille moyenne (1,55m à 1,67m). Il a une tête expressive, une encolure haute et puissante, un garrot peu marqué, une épaule longue et musclée, une croupe ronde et massive, une ossature puissante et des membres bien trempés. Sa robe est gris clair tirant vers le blanc à l’âge adulte. Sa longévité est supérieure à la moyenne et dépasse parfois 30 ans.
.
Aptitudes et utilisations :Le Lipizzan est un cheval polyvalent, intelligent, au caractère affirmé. Il est généreux et proche de l’homme. Ces qualités en font un remarquable cheval de loisir. Ce sont de remarquables chevaux d’attelage. Les hongrois se sont illustrés en compétitions internationales à quatre chevaux. Les meneurs français P. Greffier et J.C. Grognet ont également connu des succès avec leurs Lipizzans. Le Lipizzan excelle en dressage, particulièrement en haute école. Il est la monture exclusive des écuyers de l’Ecole Espagnole de Vienne.
.
L'anglo-arabe
C’est l’incarnation même du cheval de course. Sélectionné durant plusieurs siècles sur la vitesse, le pur-sang anglais gagna en taille et en rapidité jusqu’en 1850, date à laquelle le standard de la race se stabilisa pour donner le modèle actuel. Assez grand ( entre 1,60 et 1,70 m), c’est un cheval longiligne, long, aux membres longs et fins (qui peuvent être assez fragiles) et à l’épaule oblique, ce qui lui donne une foulée ample. C’est un peu le lévrier des chevaux ! L’encolure est longue (elle lui sert de balancier), la tête petite, au profil rectiligne ou concave, avec de très petites oreilles. Comme l’arabe, dont il descend, il est près du sang, avec une peau fine et peu de crins et de poils. Toutes les robes simples sont admises. C’est un cheval assez nerveux, même si l’on peut croiser des individus « pépères ». Ca n’en est pas moins un bon cheval de selle qui peut exceller dans de nombreuses disciplines (on a même vu un pur-sang anglais dressé à la haute-école !). Il est plutôt destiné à un cavalier expérimenté, car il peut être délicat de caractère, en particulier les réformés de courses. Car la course de vitesse reste bien sûr son domaine d’excellence. Il peut être croisé avec d’autres races afin de les alléger, ou avec l’arabe pour donner l’anglo-arabe.

Trakehner
Morphologie : Le Trakehner se présente comme un cheval dans le sang, distingué par son chic dû aux ascendants orientaux. Il est très élégant, avec une tête expressive, un corps harmonieux et bien musclé et des membres solides aux bons aplombs. Toutes les robes sont admises. Sa taille varie entre 160 et 170 cm. Il s’adapte sans difficulté aux conditions climatiques diverses.

Aptitudes et utilisations :Plutôt tardif, le Trakehner récompense la patience de son propriétaire par une longévité et une constitution très solide. Cheval intelligent et sensible, il s’adapte à toutes les disciplines du sport équestre avec une préférence pour le dressage et le concours complet où il brille régulièrement par ses résultats.

L'équitation

L'équitation est une activité ancienne pratiquée dès l'antiquité, dans un but principalement guerrier.

Au fil des siècles, l'équitation va s'affiner et acquérir de nouveaux matériels comme la selle ou étriers.
À partir de la renaissance environ, l'équitation commencera à prendre une dimension « artistique ».
La guerre nécessite une soumission parfaite du cheval, une symbiose avec son cavalier. Cette soumission et cet accord avec le cavalier sera mis en valeur par le dressage académique de cette époque.
L'émergence d'une école d'équitation française a pour origine Antoine de Pluvinel (1552-1620), écuyer d'Henri III, Henri IV et Louis XIII, qui fonde à Paris la première académie d'équitation, pour éviter la mainmise de l'Italie sur la formation équestre de la noblesse.

A noter que outre l'équitation de guerre, il existait aussi une équitation de travail comme par exemple avec les cow-boys américains ou les gardians de Camargue.
À la fin du XIXe siècle, avec l'avènement de l'ère industrielle, les chevaux sont remplacés par les machines et les équitations de guerre et de travail laisseront place aux équitations sportives et de loisirs.

Au fil du XXe siècle, le cheval de selle sera totalement renouvelé avec la naissance de races spécialement sélectionnées pour les différentes disciplines des sports équestres, du sport hippique et des loisirs.
Pour découvrir ces diciplines, il est possible de faire un stage d'équitation.



Les différentes utilisations du cheval

Tout au long du XXe siècle, le cheval a été délaissé suite à la mécanisation de la société.
Il a disparu du paysage des villes face à la montée de l'automobile.
Ainsi, Paris hébergeait plus de 50 000 chevaux au début du siècle dernier dont environ 10 000 dédiés au transport public.

De nos jours, cette ville reste une des grandes capitales européennes où la circulation à cheval est interdite sauf par dérogation.
Certaines races de cheval de trait ont failli disparaître avec la fin du halage et la mécanisation de l'agriculture.

Certaines utilisations traditionnelles du cheval ont toujours continué par tradition plus que pour des raisons économiques comme la surveillance de troupeaux en Camargue.
En France, après avoir été délaissé en tant qu'outil de travail, le cheval est de nouveau employé dans de nombreuses tâches dans le cadre d'une société qui se veut davantage sensible à l'écologie.

Débardage



Le cheval passe à des endroits difficilement accessibles au tracteur et n'endommage pas le sol. Cette activité est en développement grâce à un bon rapport rendement/coût dans certaines configurations de terrain.
Exemple de lieux de débardage : Bois de Vincennes (Paris), Parc de La Courneuve (La Courneuve, Seine-Saint-Denis), Parc de Saint-Cloud (Saint-Cloud, Hauts-de-Seine), ...


Équithérapie


Des associations utilisent le cheval comme un intermédiaire qui contribue à la thérapie de personnes souffrant d'un handicap physique ou mental ou qui sont déstructurées socialement. Les mouvements du cheval contribuent à fortifier les muscles du cavalier et ce dernier est astreint à faire preuve d'attention et de raisonnement.

Le cheval est également utilisé sans être monté. La thérapie consiste alors pour le patient à entrer en contact avec un animal et à interagir avec lui.

Labour

Cette utilisation reste encore anecdotique.

Exemple de lieu : vignes de Montmartre à Paris.

Dans les pays peu développés économiquement, le cheval de trait est encore souvent utilisé dans l'agriculture.

Police montée


Outre la traditionnelle Garde républicaine qui, outre ses missions de représentation, assure des patrouilles montées dans des massifs forestiers ou jardins, il existe un renouveau des unités montées de police ou de gardien d'espaces verts.

Un agent à cheval a une capacité de déplacement accrue, bénéficie d'une vision haute et dégagée, inspire le respect et rentre plus facilement en contact avec la population par l'intermédiaire de sa monture.

Exemple de lieux avec police montée : La Courneuve (Seine-Saint-Denis), Orléans (Loiret).

Recherche et sauvetage montée

Ramassage des ordures

Utilisation anecdotique, mais réelle comme à Trouville (Seine-Maritime).