jeudi 21 août 2008
jeudi 14 février 2008
L'origine du cheval
Ces deux questions reviennent souvent à l'esprit des amateurs d'équidés.
Mais, en l'état actuel de nos connaissances, il est assez difficile de répondre à ces interrogations.
Au plus ancien que l'on puisse remonter, on sait que les mammifères existaient déjà sur terre depuis au moins cent millions d'années.
Au début du tertiaire, un animal de la taille d'un renard, possédant quatre doigts aux membres antérieurs et trois doigts aux membres postérieurs, peut être considéré comme l'ancêtre du cheval.
Baptisé Eohippus, cet animal est le premier maillon de toute une chaîne d'évolution qui, en quarante millions d'années, aboutit à notre cheval actuel.
A l'aube du quaternaire, alors que l'homme va bientôt faire son apparition sur terre, les caractéristiques du cheval sont établies.
La rencontre entre l'homme et le cheval peut avoir lieu !
Ensemble, ils vont traverser les âges, étroitement liés et associés à l'histoire.
Conscient des immenses services que le cheval peut lui rendre, l'homme va le préserver de l'anéantissement. Mieux ! Il aidera même à son évolution en développant et améliorant la race. Aucun autre animal, pas même le chien, n'aura autant influencé et marqué la société humaine.
On pense généralement que la domestication du cheval date du néolithique, à l'âge de la pierre polie.
Vivant en troupeau dans la Djoungarie, au pied des monts Alta, en Mongolie, le cheval de Prjewalsky est l'ancêtre vivant de tous les chevaux actuels.
Même si certains scientifiques attribuent cette paternité au tarpan de la Russie méridionale.
Vers 3500 ans avant Jésus-Christ, le cheval est vénéré comme un dieu et l'empereur de Chine s'adresse à lui régulièrement.
Les premiers chars à deux roues tirés par deux chevaux datent de la même époque, et c'est d'ailleurs aux Chinois que l'on doit l'invention de la selle, des étriers et des éperons.
D'invasion guerrière en invasion guerrière, les Chinois, puis les Perses, les Egyptiens, les Grecs et les Romains vont apporter au monde entier les nouvelles techniques pour utiliser les chevaux.
Pendant des siècles encore, le cheval va servir l'homme dans sa volonté de dominer les autres civilisations. Puis, le grondement des moteurs a sonné le glas de la suprématie du cheval et marqué la fin de son règne sur le monde des transports.
Alors à la gloire militaire a succédé celle des concours.
Le cheval qui, à travers l'histoire, a servi l'homme dans son effort vers le progrès, reste encore de nos jours le compagnon de nos loisirs. Son aventure est loin d'être terminée.
Les différentes robes
Le blanc
La robe blanche véritable est relativement rare et correspond à une peau dépigmentée.
Le noir
La véritable robe noire est assez rare aussi et est souvent confondue avec une robe bai brun foncée.
La robe alezane est composée de poils fauves tirant vers le jaune sur une peau noire.
Les poils et les crins sont de la même couleurs mais peuvent avoir une tonalité différente.
Le café au lait
Le café au lait est d'un beau doré pâle, avec des crins lavés.
Cette robe n'est admise officiellement que pour les poneys et les chevaux importés.
Elle ne doit comporter aucun crins noirs.
Un cheval gris souris possède un poil gris cendré plus ou moins foncé avec des crins et des extrémités noirs.
Dans les nuances foncées il parrait parfois uni.
Les chevaux gris sont foncé lorsqu'il sont jeune et on tendance à blanchir en vieillissant.
Poils rouges ou jaunes mélangés à des poils noirs qui tendent à s'éclaircirent de l'extrémité des poils à la base.
La robe pie est constituée de 2 robes mélangées par plaques, l'une d'elles étant toujours le blanc. Quand le blanc domine on place le mot pie en premier (pie alezan, pie noir...), dans le cas contraire on le signale en second (alezan pie...).
Pour les robes à tonalité foncée, on utilise parfois l'adjectif zain quand la robe est totalement dépourvue de poils blancs.
Quand des poils blancs sont disséminés dans la totalité d'une robe alezane ou bai, on parle de robe rubican.
Quand des poils blancs ou des poils fauves sont disséminés respectivement dans la totalité d'une robe alezane ou d'une robe gris clair, on dit que la robe est aubérisée.
Quand des poils fauves sont disséminées dans la totalité d'une robe grise, celle-ci est qualifiée de rouannée.
Zébrures : marques horizontales noires sur les épaules et/ou les bras.
Les différentes races
Description : Taille: à partir de 1,52 m pour les étalons et 1,50 pour les jumentsRobes : la robe blanche prédomine mais on trouve des PRE bais, bai brun,noir....
Caractère et tempérament : Fier, intelligent et même fougueux le Pur Race Espagnol (Andalou) est pourtant gentil et docile.C'est un cheval qui aime travailler et apprend rapidement.
Conformation :De conformation compacte, le Pur Race Espagnol (Andalou) est un cheval élégant et magnifique. Sa tête est longue avec de grands yeux expressifs et de petites oreilles.Le nez est arrondi.Les crins de la crinière et de la queue sont luxuriants, fournis et soyeux.Les épaules sont musclées, le dos court et la queue attachée bas.De longueur moyenne, les membres sont bien dessinés et robustes.
Morphologie : Le profil de la tête est plutôt rectiligne voire camus. La croupe est longue et bien orientée. L'ossature générale est plutôt légère, avec des membres secs et « bien trempés ». L' Anglo-arabe est à l'origine un peu plus grand que l'Arabe, mais sa taille a eu tendance à augmenter et les sujets de 1,66 m au garrot ne sont plus rares. On rencontre toutes les robes, mais le bai, l'alezan et le gris sont les plus fréquentes. L' Anglo-arabe, en définitive, est un cheval distingué, très esthétique dans sa tête et harmonieux de corps, aux allures souples et brillantes, avec beaucoup de personnalité ce qui en fait son charme.
Aptitudes et utilisations : Son aptitude au saut et au galop, comme son élégance et sa résistance en font un cheval de compétition très apprécié, en saut d'obstacles, en dressage ou en endurance. En concours complet, son adresse naturelle fait merveille et il est reconnu dès à présent comme l'une des meilleures races du monde pour cette discipline. L'Anglo-arabe dispose également, dans le quart Sud-ouest de la France, d'un programme bien doté de courses en plat et en obstacles. Il se mesure souvent avec succès aux autres races de chevaux (Pur-sang et Selle français de type AQPS) dans les courses d'obstacles. Les qualités premières de beauté, d'harmonie, de résistance et d'adresse, son aptitude à porter le cavalier et à se déplacer avec aisance, en font un merveilleux cheval de selle, en équitation d'extérieur ou de loisir.
Morphologie : Suite aux croisements effectués avec les races autorisées, les modèles peuvent varier ; mais le cheval Appaloosa a gardé de nombreux traits de ses origines : un squelette fort en os, une musculature développée, des crins peu fournis, une taille de 1m42 à 1m63 au garrot. L’encolure allongée et bien attachée porte une petite tête aux ganaches prononcées, les membres sont droits avec des canons courts. Souvent reconnu à sa robe colorée, il peut toutefois être de robe unie, la couleur n’étant qu’une des quatre caractéristiques de la race. Pour recevoir un enregistrement régulier, le cheval Appaloosa doit présenter au moins une des deux caractéristiques principales (robe colorée ou dépigmentation de la peau), associée à au moins une des deux caractéristiques secondaires (oeil cerclé de blanc ou sabots striés).
Aptitudes et utilisations :Cheval de compétition ou cheval de loisir, le cheval Appaloosa est le cheval polyvalent par excellence. De la carrière de compétition au chemin de forêt, son mental exceptionnel fait merveille : ses réelles capacités physiques et sa nature robuste, son caractère docile et sa robe colorée en font une monture unique. Le cheval Appaloosa randonne en toute sécurité ; à la ferme, il participe au travail sur le bétail et au transport des charges ; en compétition, il brille dans toutes les disciplines : équitation anglaise, équitation western, endurance, dressage, courses, attelage, etc. Cheval au grand cœur, il s’ajuste aussi bien à la conduite d’un enfant, d’un cavalier débutant ou d’un compétiteur exigeant.
Arabe
Morphologie : L' Arabe est un cheval de petite taille (1,48 à 1,56 m au garrot en moyenne) en général de robe alezane, baie ou grise. C'est un cheval à la poitrine large, au rein court, à la croupe harmonieuse, à la queue courte et attachée haut, aux membres très secs. Il porte à la tête les signes qui confirment la noblesse de sa race : front large, profil rectiligne ou concave, oreilles courtes, bien dessinées et mobiles, yeux grands, expressifs et doux, naseaux très ouverts et finement dessinés, ganaches écartées, la lèvre inférieure courte et petite. La tête, très distinguée, est portée par une encolure longue et peu épaisse, aux crins très soyeux.
Aptitudes et utilisations : Esthétique, résistant, endurant et attachant, l'Arabe est élevé en race pure par un petit nombre d'amateurs passionnés. Il est encore peu utilisé dans le domaine sportif bien qu'il fasse preuve d'aptitudes au dressage et au saut d'obstacles. Il est en revanche très recherché pour l'équitation de loisir et pour les raids d'endurance. Il dispose également, dans le Sud-ouest, d'un programme de courses de 3 et 4 ans, très développé dans notre pays (environ 45) par rapport à d'autres pays où il est essentiellement l'objet de démonstration (« shows »). L' Arabe joue un rôle primordial dans l'amélioration de nos races de chevaux, aussi bien lourds dans le passé, que de sang encore aujourd'hui. Parmi ces derniers, l'Anglo-arabe est le principal bénéficiaire de ses qualités. Les chevaux de selle et les poneys en tirent également d'immenses profits.
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L'anglo-arabe
L'équitation
Au fil des siècles, l'équitation va s'affiner et acquérir de nouveaux matériels comme la selle ou étriers.
À partir de la renaissance environ, l'équitation commencera à prendre une dimension « artistique ».
La guerre nécessite une soumission parfaite du cheval, une symbiose avec son cavalier. Cette soumission et cet accord avec le cavalier sera mis en valeur par le dressage académique de cette époque.
L'émergence d'une école d'équitation française a pour origine Antoine de Pluvinel (1552-1620), écuyer d'Henri III, Henri IV et Louis XIII, qui fonde à Paris la première académie d'équitation, pour éviter la mainmise de l'Italie sur la formation équestre de la noblesse.
A noter que outre l'équitation de guerre, il existait aussi une équitation de travail comme par exemple avec les cow-boys américains ou les gardians de Camargue.
À la fin du XIXe siècle, avec l'avènement de l'ère industrielle, les chevaux sont remplacés par les machines et les équitations de guerre et de travail laisseront place aux équitations sportives et de loisirs.
Au fil du XXe siècle, le cheval de selle sera totalement renouvelé avec la naissance de races spécialement sélectionnées pour les différentes disciplines des sports équestres, du sport hippique et des loisirs.
Pour découvrir ces diciplines, il est possible de faire un stage d'équitation.
Les différentes utilisations du cheval
Il a disparu du paysage des villes face à la montée de l'automobile.
Ainsi, Paris hébergeait plus de 50 000 chevaux au début du siècle dernier dont environ 10 000 dédiés au transport public.
De nos jours, cette ville reste une des grandes capitales européennes où la circulation à cheval est interdite sauf par dérogation.
Certaines races de cheval de trait ont failli disparaître avec la fin du halage et la mécanisation de l'agriculture.
Certaines utilisations traditionnelles du cheval ont toujours continué par tradition plus que pour des raisons économiques comme la surveillance de troupeaux en Camargue.
En France, après avoir été délaissé en tant qu'outil de travail, le cheval est de nouveau employé dans de nombreuses tâches dans le cadre d'une société qui se veut davantage sensible à l'écologie.
Débardage
Équithérapie
Des associations utilisent le cheval comme un intermédiaire qui contribue à la thérapie de personnes souffrant d'un handicap physique ou mental ou qui sont déstructurées socialement. Les mouvements du cheval contribuent à fortifier les muscles du cavalier et ce dernier est astreint à faire preuve d'attention et de raisonnement.
Labour
Cette utilisation reste encore anecdotique.
Police montée
Outre la traditionnelle Garde républicaine qui, outre ses missions de représentation, assure des patrouilles montées dans des massifs forestiers ou jardins, il existe un renouveau des unités montées de police ou de gardien d'espaces verts.
Ramassage des ordures
Utilisation anecdotique, mais réelle comme à Trouville (Seine-Maritime).